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470 HISTORY OF THE HIGHLANDS.
Cope, et rieu ne I'opposoit alors Ji son arrivfie k Londres, puisque L'EIecteiir
etait absent, etque les troupes Angloises n'avoient pas encore repassfe a"(ec dcs
vivres ; il eiit etfe en etat de poiirsuivre le General Hawley a la battaille de Fal-
kirque et de detriiire son armee qui etoit la fleiir des troupes Angloise : Si il
eut refu deux nioi plutot la moitie seiilement de I'argent que le Roy de France
lui avoit cnvoyez il eut combattre le Prince Guillaume, avec un nombre egal el
il eux surement battu puisque avec quatre mille hommes contre douze il a long
tems fliit pencher la victoire, et que douze cens hommes de troupes regulieres I'eut
decide en sa faveur au vu et cu de toute I'armee. Ses contretems peuvent encore
se reparer ; si le Roy de France vent lui contier un corps de 18 ou 20 mille
hommes c'est dans son sein seul qu'il deposera I'usage qu'il en vent fair ; il
I'employra utilement pour les interets de Koy de France, et pour les siens ces
interets sont inseparables et doivent etre regarde comme telle par tous ceux
qui ont I'honneur d'approcher le Roy de France, et qui ont la gloire et I'avan-
tage de son Royaume a coeur.
No. XLIX.
Another entitled, in Charles's own hand-writing, "Memoir to y" French
King from me, of lOth November, 1746."
La situation dans laqiielle J'ay laisse I'Ecosse, k mon depart merite toutte
I'attention de votre Majeste ; ce Royaume est k la veille de se voir an&intir
et le Gouvernement d'Angleterre est resolu de confondre les sujets qui lui ont
restez fideles avec ceux qui ont pris les armes pour moi : d'ou il est aise de con-
clure, que le mecontentement de cette nation est general, et que J'y trouverois
aujourduy trois partisans pour un que .I'y ay trouve en debarquant.
Ce sera tromper votre Majeste que de la flatter que je pourrois encore sou-
lever I'Ecosse si le Parlemeiit a le temps cet Hyver d'y mettre les lois penalcs
en execution et votre Majeste doit r^noncer pour jamais au secours d'une Re-
volution dans pays-la, et moi je n'aurai de ressource que dans les coeurs do
sujets de mon Pere quant il plaira a la Providence de la rappeller.
Le nombre de sujets aguerris ue m'a jamais manque en Ecosse ; J'ay manque
tout a la fois, d'argent, de vivres, et d'une poign^e de troupes regulieres, avec
un seul de ces trois secours, Je serois encore aujourduy maitre de I'Ecosse et
vraisemblablement de toute I'Angleterre.
Avec trois mille hommes de troupes regulieres Je penetrois en Angleterre imme-
diatementapres avoir defaitle SieurCope, et rien ne s'opposoit alors a monarrivee
a Londres, puisque I'Electeur itoit absent, et que les troupes Angloises n'avoient
pas encore repasses.
Avec de vivres J'eus ete en etat de poursuivre le General Hawley a la bat-
taille de Falkirque et de detruire toute son armfee qui etoit la fleur des troupes
Angloises.
Si J'eus recu deux mois plutot la moitie senlement de I'argent que votre
Majeste m'a envoye j'eus combattre le Due de Cumberland avec un nombre
egal et je I'eus surement battu puisque avec quatre mille hommes contre douze.
J'ay long tems fait pencher la victoire, et que douze cens honnnes de troupes
reglez I'eurent decide en ma faveur, au vu et su de toute mon arm^e. Ces
contretemps peuvent encore se reparer si votre Majesty veut nie confier un
corps de dix Iniit ou vingt mille hommes; c'est dans son sein seul que je depo
seray I'usage que j'un vciix faire. Je remployerai utilement pour ses inliicta

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