Skip to main content

‹‹‹ prev (319)

(321) next ›››

(320)
( 298 )
les gaz inflammables en les brûlant subitement; c'est ainsi
qu'autrefois, avant de commencer la tàcbe , on enflammait, au
moyen de poudre à canon, les grisous, clans les mines de houille
près de Bochum , en Westpbalie.
A Rive-de-Gier (1), les précautions contre le feu grisou se
réduisent ordinairement à enflammer les gaz , tous les matins,
avant l'entrée des ouvriers : celui cpii exécute l'opération est
couvert d'un surtout en cuir, et porte un capuchon de même
matière (on l'appelle le Pénitent). L'accident qui eut lieu le
8 juin 1817, dans la mine de la tour située dans le district
de Firming , a prouvé que le Pénitent peut aisément devenir la
victime de celte opération dangereuse (2).
Supposons que, dans les grisoux d'une mine, le gaz hydro-
gène protocarboné vaille le rr du volume; dans ce cas, s'ils
sont brûlés, tout l'oxygène de l'air atmosphérique sera néces-
saire à la combustion du gaz inflammable. Le résidu gazeux ,
après la combustion, ne sera composé que d'acide carbonique et
d'azote. Ainsi, avant la détonation, les grisoux consistaient en :
Oxygène 0,182
Hydrogène pi-otocarboné 0,091
Azote 0,727
1,000
Après la détonation, ils consistent en :
Acide carbonique 0,091
Azote 0,727
0,818
et il s'y sera mêlé 0,182 d'air atmosphérique frais. Or , pendant
que les grisoux ci-dessus entretiennent très-bien la combustion,
(1) Annal. desmhti>s ; loin. I, pag. 129
(2) Annal, par Gilbert, loin. LXIX,pag
pag. 2;')"

Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated. Creative Commons Attribution 4.0 International Licence