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CHAPITRE II.
THEORIE GENERALE DE LAEUAGE.
Dans un mémoire publié en 1839 {Annales des mines, S e
série , tom. 15) , M. Combes a longuement développé comment
l'aérage , auquel on donne le nom de naturel, parce qu'il n'a
besoin d'être provoqué par aucun foyer ou moteur , s'établis-
sait dans les mines : ainsi , lorsqu'il n'y a qu'une ouverture pour
pénétrer dans les travaux , lorsqu'on approfondit un puits, par
exemple , et lorsque l'air intérieur est plus léger que l'air atmos-
phérique, soit par suite de l'élévation de sa température au
contact de la roche , soit à cause de la présence de gaz d'une
moindre pesanteur spécifique , il se dégage spontanément de la
mine , pour être remplacé par de l'air pur, et un double cou-
rant, montant et descendant, aère ainsi naturellement l'exca-
vation souterraine. Mais , quand le puits est approfondi dans
un terrain sec , et que la chute de l'eau n'aide pas à l'introduc-
tion de l'air frais , il est rare que l'acide carbonique ne reste
pas au fond des travaux , et n'en défende pas l'accès. L'on est
alors obligé d'établir dans le puits même, des tuyaux en bois,
en zinc , en toile goudronnée , etc. , ou de pratiquer clans une
de ses parois , une grande rainure verticale que l'on sépare du
puits par une cloison en planches ou en maçonnerie , et que
l'on appelle , à Charleroy, kerné ou querné , et à Liège, royon,
et qui sert de cheminée à l'air vicié.
Mais, sans m'arrèteràtous les phénomènes que présente, selon

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