J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
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démontré que l'inflammation du gaz hydrogène protocar-
boné n'avait lieu que sous l'influence d'une haute température ;
il pensa donc que cette inflammation n'aurait pas lieu lors-
que le contact d'un corps bon conducteur pourrait déterminer
le refroidissement prompt du mélange. Il reconnut en effet
que la flamme du gaz des houillères ne pouvait traverser un
tube métallique de S pouces et demi de long et de 7 de pouce de
diamètre; il essaya alors de raccourcir les tubes , ayant soin de
diminuer en même temps leur diamètre, et il fut conduit ainsi à
s'assurer que des plaques minces de métal, percées de très-pe-
tits trous, ou une gaze métallique à mailles très-serrées, ne lais-
saient point passer la flamme : dès-lors le problème fut résolu.
Je ne reproduirai pas ici les détails si connus relatifs à la.
forme et à la construction des lampes de sûreté , aux perfec-
tionnements successifs dont elles ont été l'objet, à leurs pro-
priétés, aux soins qu'exige leur emploi. Ces divers sujets se
trouvent discutés dans V Instruction pratique sur remploi des
lampes de sûreté , publiée en France en 1824. On trouve aussi
des détails fort intéressants sur les lampes de Davy , sur les ex-
périences auxquelles elles ont donné lieu , etc. , soit dans l'in-
struction publiée par l'inventeur en 1816, soit dans les mémoires
de MM. Baillet et Lefroy , insérés dans le tom. I des Annales
des mines (pag. 187 à 222) , soit dans un grand nombre d'au-
tres ouvrages , dont la plupart n'offrent que la reproduction
de ceux que je viens de citer.
Aussitôt après leur invention , les lampes de sûreté furent
employées dans plusieurs mines du nord de l'Angleterre, et
notamment dans celles de Newcastle et de Jf hite Uaven, les plus
dangereuses de la Grande-Bretagne, bientôt après, elles furent
introduites dans les houillères de la Belgique (1) et du nord
(1) En 1817 , les lampes de Davj étaient déjà en usage dans les mines des
environs de Mons. Ce n'est que einq ou six ans plus laid qu'elles furenl adop-
tées dans les mines de Liège et de Charleroi.
démontré que l'inflammation du gaz hydrogène protocar-
boné n'avait lieu que sous l'influence d'une haute température ;
il pensa donc que cette inflammation n'aurait pas lieu lors-
que le contact d'un corps bon conducteur pourrait déterminer
le refroidissement prompt du mélange. Il reconnut en effet
que la flamme du gaz des houillères ne pouvait traverser un
tube métallique de S pouces et demi de long et de 7 de pouce de
diamètre; il essaya alors de raccourcir les tubes , ayant soin de
diminuer en même temps leur diamètre, et il fut conduit ainsi à
s'assurer que des plaques minces de métal, percées de très-pe-
tits trous, ou une gaze métallique à mailles très-serrées, ne lais-
saient point passer la flamme : dès-lors le problème fut résolu.
Je ne reproduirai pas ici les détails si connus relatifs à la.
forme et à la construction des lampes de sûreté , aux perfec-
tionnements successifs dont elles ont été l'objet, à leurs pro-
priétés, aux soins qu'exige leur emploi. Ces divers sujets se
trouvent discutés dans V Instruction pratique sur remploi des
lampes de sûreté , publiée en France en 1824. On trouve aussi
des détails fort intéressants sur les lampes de Davy , sur les ex-
périences auxquelles elles ont donné lieu , etc. , soit dans l'in-
struction publiée par l'inventeur en 1816, soit dans les mémoires
de MM. Baillet et Lefroy , insérés dans le tom. I des Annales
des mines (pag. 187 à 222) , soit dans un grand nombre d'au-
tres ouvrages , dont la plupart n'offrent que la reproduction
de ceux que je viens de citer.
Aussitôt après leur invention , les lampes de sûreté furent
employées dans plusieurs mines du nord de l'Angleterre, et
notamment dans celles de Newcastle et de Jf hite Uaven, les plus
dangereuses de la Grande-Bretagne, bientôt après, elles furent
introduites dans les houillères de la Belgique (1) et du nord
(1) En 1817 , les lampes de Davj étaient déjà en usage dans les mines des
environs de Mons. Ce n'est que einq ou six ans plus laid qu'elles furenl adop-
tées dans les mines de Liège et de Charleroi.
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| Permanent URL | https://digital.nls.uk/78847150 |
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| Description | Receuil de mémoires et de rapports publié par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles. Contains articles by Adolphe André Marie Boisse, Jean Gonot, Gustave Bischof, Th. Lemielle, and Maximillen Joseph Motte. (Contents: Rapport fait à l'Académie en sa séance générale du 6 et 7 mai, 1840, par M. Cauchy.--Mémoire sur les explosions dans les mines de houdle et sur les moyens de les prevenir, par M. A.-A.-M. Boisse.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. J. Gonot.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Gustave Bischof.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Th. Lemielle.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Motte.--Rapports adressés à M. le ministre des travaux publics, par la commission instituée à Liége pour l'essai des lampes de mines.) |
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| Shelfmark | Cam.1.d.10 |
| Additional NLS resources: | |
| Attribution and copyright: |
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More information
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| Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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| Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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