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— As-tu fait tes prières? Mets ta tète dans le nœud.
j\Iais elle répondit :
— Arrête, arrête, je crois que mon fi'èrc vient, etc.
Après quoi elle le pria d'attendre, parce qu'elle croyait voir
venir sa sœur, puis son oncle, puis sa tante, puis son cousin.
Le bourreau lui dit enfin :
— Je n'attendrai pas plus longtemps, car tu te moques
de moi ; je vais te pendre !
Mais voilà qu'elle vit, à travers la foule, son amoureux qui
tenait la balle d'or au-dessus de sa tête. Alors elle dit :
— Arrête, arrête, je vois venir mon fiancé.... Doux cœur,
as-tu apporté ma balle d'or et viens-tu me délivrer?
— Oui, j'apporte ta balle d'or, et j'accours te délivrer; je
no suis pas venu pour te voir pendre à ce gibet.
Cette histoire est une version du conte de Grimm : Jean sans Peur.
M. Gould cite un jeu populaire du comté d'Esspx, Mary Brown, et un autre
en Suède qui rappellent ce récit.

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