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'iJO € O N T E S
amufes pas, tout le monde ne peut pas bien
conter ; ne voudrois-tu pas t*en acquitter auflî
bien que Fatmé ? Aboucazir lui témoigna par
fon profond refpeft qu'il lui obéjroit* & le
lendemain , après avoir été mille fois raffuré
par les tendres regards de Fatmé , il prit ainf^
|a parole.
HISTOIRE
Du derviche Abounadar.
IjN derviche, vénérable par fon âge, tomba
malade chez une femme, veuve depuis long-
tems , & qui vivoit dans une grande pauvreté
dans le fauxbourg de Balfora : il fut fi touché
des foins & du zèle avec lefquels il avoit été
feçpuru, qu'au moment de fon départ il lui
<dit : J'ai remarqué que vous avez de quoi vivre
pour vous feule , mais que vous n'avez point
aflfez de bien pour le partager avec votre fils
unique, le petit Abdalla; fi vous voulez me
Je confier, je ferai mon poflible pour recon-
noître en lui les obligations que je vous ai
^e vos. foins. La bonne femme reçut fa pro-
noÇtion avec joie i & le derviche partit avec
\t jfftftf te$Ç* e . i er> VaYertifTant qu'ils alloienÇ

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