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(193)
Contes Arabes. 181
!a ville , & ainfi que la troupe des quarante
voleurs étoit entièrement diiîîpée & exterminée
depuis ce tems-là , & ne douta plus qu'il ne
fût le feul au monde qui eût le fecret de faire
ouvrir la grotte , & que le tréfor qu'elle en-
fermait étoit à la difpofîtion. Il s'étoit muni
d'une valife , il la remplit d'autant d'or que
fon cheval en put porter , & il revint à la
ville.
Depuis ce tems-là, Ali Baba, fon nls , quil
mena à la grotte , & à qui il enfeigna le fecret
pour y entrer , & après eux leur poftérité , à
laquelle ils firent palfer le même fecret , en
profitant de leur fortune avec modération, vé-
curent dans une grande fplendeur , & honorés
ées premières dignités de la ville.
Après avoir achevé de raconter cette hiftoire
au fultan Schahriar, Scheherazade qui vit qu'il
n'étoit pas encore jour, commença de lui faire
le récit de celle que nous allons voir.
Mil]

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