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56 VERSIFICATION
Une consonne qui faisait partie d'une de ces divisions ne
pouvait être prise pour rime finale (Comharda) avec toute
autre consonne qui n'était pas de la même division. Il y
avait consonance entre les derniers mots de chaque vers ou de
chaque distique.
L'assonance intérieure des voyelles (uaithne) se trouvait
entre un ou plusieurs mots des vers du même distique. La
rime des voyelles entre la dernière syllable accentuée du
premier vers d'un distique et une autre syllabe accentuée du
second vers du même distique s'appelait Aichill. Dans la
poésie gaélique moderne on a développé cette assonance ou
rime à un très haut degré.
(4) L'allitération (uaim) était un trait marqué. Elle
était de deux genres : —
(a) fior-uaim — lorsque les deux derniers mots d'un vers
commençaient par la même consonne ou par une
voyelle ;
(b) uaim-gnùise — lorsque l'allitération se trouvait entre
différents mots du même vers. Un mot court inac-
centué intercalé ne comptait pas.
(5) Pour la métrique il est utile de noter les points
suivants : —
(a) lorsqu'un mot, commençant par une voyelle suit un mot
finissant par une voyelle l'élision est régulière :
(b) une syllabe longue peut être comptée comme deux ;
(c) les particules initiales inaccentuées telles que les pro-
clitiques des verbes peuvent être négligées mais les
suffixes pronominaux comptent toujours.
(d) le mot portant l'accent final dans le premier vers
compt e quelque fois comme le commencement du
ond vers.
Les traits de la poésie gaélique écossaise moderne sont,
d'autre part: —
(1) indifférence pour l'exacte nombre de syllabes et con-
centration sur régularité du rythme — i.e. vin nombre
invariable de syllabes accentuées dans chaque vers :

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