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26 ORTHOGRAPHE, ACCENTS. SONS
intimement lié) car les vieilles réglée de3 gram-
mariens ne représentaient plus la prononciation
écossaise. Même le manuscrit Fernaig (1688)
contient peu d'exemples d'éclipsé. La nasale de
l'article défini et des pronoms est devenue "m"
précédant les labiales. Si le mot suivant arn,
"notre," bhurn, "votre," commence par une
voyelle, la nasale se relie au mot suivant par un
trait d'union, ar n-athair, notre père. Quelques
phrases très usitées gardent l'ancienne influence:
a bhàn a bhfàn (a nfàn)
gu bheil (gu'm feil gu bhfeil)
Dans certaines localités, surtout dans le nord de
l'Ecosse la langue parlée a retenu quelques traces
de cette nasalisation.
On entend, par exemple :
An déid thu? Irez-vous?
Tir na mbeann. Pays des montagnes.
Mais on écrit toujours " an téid thu?" ^i " Tir
nam beann." En Argyll l'éclipsé dans la langue
parlée est devenue très rare.
(3°) l'adoucissement des consonnes initiales, médiales et
finales indiqué par la lettre "h" sauf les liquides
1, n, r, qui ne portent aucune marque spéciale.
Le poète eut ainsi la bonne chance d'avoir le Dr Stewart
de Luss pour mettre ses poèmes en écrit. Sa poésie parut en
six éditions, 1768, 1790, 1804, 1834, 1848 (8 fois réimprimée)
et 1912.
En vue de cette étude, ces éditions ont été soigneusement
examinées. De toutes ces éditions les textes gaéliques de la
1ère (Dr Stewart) et de la dernière (Dr Calder) sont les plus
exactes et les plus satisfaisants.
Le Dr Calder est. en ce moment, conférencier de gaélique
à l'Université de Glasgow, et l'été dernier, il fut assez aimable
de me donner l'occasion de lire avec lui les parties du texte
gaélique qui me semblaient obscures. Ceci m'a mis a même

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