J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
(398)
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qui , aux soufflures .1 et B , s'étaient montrés parfaitement sûrs,
ne le furent plus ici.
J'avoue que je ne m'attendais pas à ce résultat, et je me fé-
licitai de m'ètre rendu h ce point important.
Comme même les tissus aux orifices les plus petits (380, au
pouce carré ), communiquèrent l'incendie au dehors, il ne resta
qu'à éprouver les lampes de sûreté dont les cylindres avaient
620 ouvertures, au pouce carré , et dont on faisait usage dans
les mines du territoire en question. D'après le résultat des ex-
périences ci-dessus, je me défiais même de ces cylindres , d'au-
tant plus qu'on me citait des exemples où ils n'avaient pas mis
non plus à l'abri du danger. Mais, dans aucune circonstance, il
ne fut possible défaire communiquera ces cylindres l'incendie
au dehors.
Un mineur qui m'accompagnait m'assura que , se trouvant
un jour lui-même, avec la lampe de sûreté, dans des grisous
intenses, il avait remarqué une flamme bleuâtre entourant le
tissu , et se répandant jusqu'au toit de la galerie. Je lui deman-
dai si, peut-être, le cylindre avait été endommagé quelque part ;
il me répondit qu'il n'en savait rien.
Je promis une bonne récompense à ce mineur, s'il parvenait
à communiquer l'incendie au dehors, au moyen d'une quelcon-
que des lampes en usage. 11 se donna toutes les peines possibles
pour y parvenir, dans le gaz exhalé par le trou, mais ses tenta-
tives furent également infructueuses.
Si l'on» envisage que , dans le cas cité , il n'y eut pas d'explo-
sion, et que le mineur ne prétendait avoir remarqué qu'une
llamme bleuâtre au dehors du tissu , on est conduit à en con-
clure , supposé qu'il n'y ait pas eu d'illusion, que le mélange
gazeux dans lequel il se trouvait n'était pas détonant. Or,
si, dans un tel mélange gazeux non détonant , il y avait eu une
inflammation au dehors, on ne saurait nullement comprendre
pourquoi, dans le mélange détonant le plus fort, produit par
le gaz inflammable du trou , l'incendie ne se serait pas com-
muniqué au dehors.
qui , aux soufflures .1 et B , s'étaient montrés parfaitement sûrs,
ne le furent plus ici.
J'avoue que je ne m'attendais pas à ce résultat, et je me fé-
licitai de m'ètre rendu h ce point important.
Comme même les tissus aux orifices les plus petits (380, au
pouce carré ), communiquèrent l'incendie au dehors, il ne resta
qu'à éprouver les lampes de sûreté dont les cylindres avaient
620 ouvertures, au pouce carré , et dont on faisait usage dans
les mines du territoire en question. D'après le résultat des ex-
périences ci-dessus, je me défiais même de ces cylindres , d'au-
tant plus qu'on me citait des exemples où ils n'avaient pas mis
non plus à l'abri du danger. Mais, dans aucune circonstance, il
ne fut possible défaire communiquera ces cylindres l'incendie
au dehors.
Un mineur qui m'accompagnait m'assura que , se trouvant
un jour lui-même, avec la lampe de sûreté, dans des grisous
intenses, il avait remarqué une flamme bleuâtre entourant le
tissu , et se répandant jusqu'au toit de la galerie. Je lui deman-
dai si, peut-être, le cylindre avait été endommagé quelque part ;
il me répondit qu'il n'en savait rien.
Je promis une bonne récompense à ce mineur, s'il parvenait
à communiquer l'incendie au dehors, au moyen d'une quelcon-
que des lampes en usage. 11 se donna toutes les peines possibles
pour y parvenir, dans le gaz exhalé par le trou, mais ses tenta-
tives furent également infructueuses.
Si l'on» envisage que , dans le cas cité , il n'y eut pas d'explo-
sion, et que le mineur ne prétendait avoir remarqué qu'une
llamme bleuâtre au dehors du tissu , on est conduit à en con-
clure , supposé qu'il n'y ait pas eu d'illusion, que le mélange
gazeux dans lequel il se trouvait n'était pas détonant. Or,
si, dans un tel mélange gazeux non détonant , il y avait eu une
inflammation au dehors, on ne saurait nullement comprendre
pourquoi, dans le mélange détonant le plus fort, produit par
le gaz inflammable du trou , l'incendie ne se serait pas com-
muniqué au dehors.
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| Early Gaelic Book Collections > J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion > (398) |
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| Permanent URL | https://digital.nls.uk/78850681 |
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| Description | Receuil de mémoires et de rapports publié par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles. Contains articles by Adolphe André Marie Boisse, Jean Gonot, Gustave Bischof, Th. Lemielle, and Maximillen Joseph Motte. (Contents: Rapport fait à l'Académie en sa séance générale du 6 et 7 mai, 1840, par M. Cauchy.--Mémoire sur les explosions dans les mines de houdle et sur les moyens de les prevenir, par M. A.-A.-M. Boisse.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. J. Gonot.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Gustave Bischof.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Th. Lemielle.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Motte.--Rapports adressés à M. le ministre des travaux publics, par la commission instituée à Liége pour l'essai des lampes de mines.) |
|---|---|
| Shelfmark | Cam.1.d.10 |
| Additional NLS resources: | |
| Attribution and copyright: |
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More information
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| Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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| Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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