J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
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aide, tout près de l'appareil, pour observer les phénomènes, à
travers les fenêtres en verre.
2. On fit monter, dans l'appareil, une lampe de sûreté allu-
mée ayant 78-4 ouvertures, au pouce carré anglais. II y eut les
mêmes phénomènes que dans les grisoux les plus forts; la
flamme de la lampe atteignit une hauteur considérable , se re-
plia à la plaque de la gaze , en remplit de feu la partie supé-
rieure, se colora en orange; une flamme bleue environna,
comme d'un manteau , la flamme de la lampe , et le tissu devint
incandescent.
Plus on faisait monter la lampe dans la partie supérieure du
cylindre, plus ces phénomènes diminuaient, parce que le gaz
inflammable, eu égard à sa pesanteur spécifique , s'amassait de
préférence en haut , et chassait l'air atmosphérique requis pour
la combustion ; à une certaine hauteur, la lampe s'éteignit. Il y
avait donc , dans le cylindre , plusieurs couches de gaz, les unes
au-dessus des autres, qui formaient une série de grisoux , à par-
tir du plus faible jusqu'au pius fort. Dans la partie supérieure,
il se trouvait si peu d'air atmosphérique mélangé avec le gaz
inflammable , que la lampe ne pouvait plus brûler.
Cette stratification des mélanges gazeux offrait une circon-
stance favorable pour les expériences , parce qu'en élevant ou
en abaissant la lampe de sûreté, on était à même de la faire passer
successivement dans des grisoux plus ou moins forts. Les résul-
tats devaient être par conséquent absolument les mêmes que
dans les espaces des mines remplis de grisoux de l'intensité la
plus faible jusqu'à la plus forte.
3. On fit monter encore une fois une lampe de sûreté, et on
la laissa dans l'appareil jusqu'à ce que le tissu fût devenu in-
candescent; mais il n'y eut pas d'explosion. Il n'y en eut pas
même lorsque , pour imiter le mouvement que fait le mineur,
avec la lampe de sûreté, dans les grisoux, on fit osciller rapi-
dement la lampe dans l'appareil à la manière d'un pendule.
Cette expérience répétée plusieurs fois donnait toujours le
même résultat.
aide, tout près de l'appareil, pour observer les phénomènes, à
travers les fenêtres en verre.
2. On fit monter, dans l'appareil, une lampe de sûreté allu-
mée ayant 78-4 ouvertures, au pouce carré anglais. II y eut les
mêmes phénomènes que dans les grisoux les plus forts; la
flamme de la lampe atteignit une hauteur considérable , se re-
plia à la plaque de la gaze , en remplit de feu la partie supé-
rieure, se colora en orange; une flamme bleue environna,
comme d'un manteau , la flamme de la lampe , et le tissu devint
incandescent.
Plus on faisait monter la lampe dans la partie supérieure du
cylindre, plus ces phénomènes diminuaient, parce que le gaz
inflammable, eu égard à sa pesanteur spécifique , s'amassait de
préférence en haut , et chassait l'air atmosphérique requis pour
la combustion ; à une certaine hauteur, la lampe s'éteignit. Il y
avait donc , dans le cylindre , plusieurs couches de gaz, les unes
au-dessus des autres, qui formaient une série de grisoux , à par-
tir du plus faible jusqu'au pius fort. Dans la partie supérieure,
il se trouvait si peu d'air atmosphérique mélangé avec le gaz
inflammable , que la lampe ne pouvait plus brûler.
Cette stratification des mélanges gazeux offrait une circon-
stance favorable pour les expériences , parce qu'en élevant ou
en abaissant la lampe de sûreté, on était à même de la faire passer
successivement dans des grisoux plus ou moins forts. Les résul-
tats devaient être par conséquent absolument les mêmes que
dans les espaces des mines remplis de grisoux de l'intensité la
plus faible jusqu'à la plus forte.
3. On fit monter encore une fois une lampe de sûreté, et on
la laissa dans l'appareil jusqu'à ce que le tissu fût devenu in-
candescent; mais il n'y eut pas d'explosion. Il n'y en eut pas
même lorsque , pour imiter le mouvement que fait le mineur,
avec la lampe de sûreté, dans les grisoux, on fit osciller rapi-
dement la lampe dans l'appareil à la manière d'un pendule.
Cette expérience répétée plusieurs fois donnait toujours le
même résultat.
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| Permanent URL | https://digital.nls.uk/78850453 |
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| Description | Receuil de mémoires et de rapports publié par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles. Contains articles by Adolphe André Marie Boisse, Jean Gonot, Gustave Bischof, Th. Lemielle, and Maximillen Joseph Motte. (Contents: Rapport fait à l'Académie en sa séance générale du 6 et 7 mai, 1840, par M. Cauchy.--Mémoire sur les explosions dans les mines de houdle et sur les moyens de les prevenir, par M. A.-A.-M. Boisse.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. J. Gonot.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Gustave Bischof.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Th. Lemielle.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Motte.--Rapports adressés à M. le ministre des travaux publics, par la commission instituée à Liége pour l'essai des lampes de mines.) |
|---|---|
| Shelfmark | Cam.1.d.10 |
| Additional NLS resources: | |
| Attribution and copyright: |
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More information
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| Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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| Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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