J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
(326)
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pouce. Tout ce qui était fait en bois , les étrésillons , les trappes
servant à faire circuler l'air, etc. , se trouva fracassé.
Ces explosions peuvent même produire des incendies consi-
dérables dans les mines, si la houille est très-bitumineuse et
très-inflammable. C'est ainsi que , dans une mine du territoire
houiller susdit, une couche fut enflammée, et que la houille
fut transformée en coak , jusqu'à une profondeur de 3 \ pieds.
Ce ne fut qu'avec beaucoup de peine qu'on étouffa l'incendie.
On voit par là ce qu'il faut penser des propositions faites plu-
sieurs fois, de produire des inflammations dans les mines , pen-
dant l'absence des ouvriers. C'est ici qu'appartient entre autres
le réveil patenté construit par William Wood (1).
Abstraction faite de la chose en elle-même , il n'est pas à ad-
mettre que ce réveil atteigne son but. Il n'est guère possible
qu'une horloge puisse être conservée dans les mines en bon état,
pendant un temps plus ou moins long. Les allumettes, aussi bien
que l'acide sulfurique, ne tarderaient pas à perdre leur effica-
cité, par suite de l'humidité. Enfin , supposé même que ce réveil
produise une explosion, il pourrait lui-même être détruit par
l'effet de la détonation , et il serait bien coûteux d'en faire con-
struire , chaque fois , un autre.
Il est évident qu'il ne faut pas faire éclater, par le moyen de
la poudre, la houille et les roches d'un espace rempli de grisoux.
Quelque dangereux qu'il soit , dans toutes les circonstances,
d'enflammer les grisoux, dans les galeries et les tailles, on peut
pourtant le faire dans le cas où une libre communication est
établie entre l'atmosphère et l'espace infecté de mofettes in-
flammables. C'est ainsi qu'on peut enflammer, sans aucun pré-
judice, les grisoux contenus dans un puits spacieux, parce que,
dans ce cas , les produits irrespirables de la détonation s'échap-
pent par le puits même.
Ce qui vient d'être dit de la combustion des grisoux avec dc-
(I) London Journal ofArt». V. m, n" S4 . octobre 1827.
pouce. Tout ce qui était fait en bois , les étrésillons , les trappes
servant à faire circuler l'air, etc. , se trouva fracassé.
Ces explosions peuvent même produire des incendies consi-
dérables dans les mines, si la houille est très-bitumineuse et
très-inflammable. C'est ainsi que , dans une mine du territoire
houiller susdit, une couche fut enflammée, et que la houille
fut transformée en coak , jusqu'à une profondeur de 3 \ pieds.
Ce ne fut qu'avec beaucoup de peine qu'on étouffa l'incendie.
On voit par là ce qu'il faut penser des propositions faites plu-
sieurs fois, de produire des inflammations dans les mines , pen-
dant l'absence des ouvriers. C'est ici qu'appartient entre autres
le réveil patenté construit par William Wood (1).
Abstraction faite de la chose en elle-même , il n'est pas à ad-
mettre que ce réveil atteigne son but. Il n'est guère possible
qu'une horloge puisse être conservée dans les mines en bon état,
pendant un temps plus ou moins long. Les allumettes, aussi bien
que l'acide sulfurique, ne tarderaient pas à perdre leur effica-
cité, par suite de l'humidité. Enfin , supposé même que ce réveil
produise une explosion, il pourrait lui-même être détruit par
l'effet de la détonation , et il serait bien coûteux d'en faire con-
struire , chaque fois , un autre.
Il est évident qu'il ne faut pas faire éclater, par le moyen de
la poudre, la houille et les roches d'un espace rempli de grisoux.
Quelque dangereux qu'il soit , dans toutes les circonstances,
d'enflammer les grisoux, dans les galeries et les tailles, on peut
pourtant le faire dans le cas où une libre communication est
établie entre l'atmosphère et l'espace infecté de mofettes in-
flammables. C'est ainsi qu'on peut enflammer, sans aucun pré-
judice, les grisoux contenus dans un puits spacieux, parce que,
dans ce cas , les produits irrespirables de la détonation s'échap-
pent par le puits même.
Ce qui vient d'être dit de la combustion des grisoux avec dc-
(I) London Journal ofArt». V. m, n" S4 . octobre 1827.
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| Permanent URL | https://digital.nls.uk/78849817 |
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| Description | Receuil de mémoires et de rapports publié par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles. Contains articles by Adolphe André Marie Boisse, Jean Gonot, Gustave Bischof, Th. Lemielle, and Maximillen Joseph Motte. (Contents: Rapport fait à l'Académie en sa séance générale du 6 et 7 mai, 1840, par M. Cauchy.--Mémoire sur les explosions dans les mines de houdle et sur les moyens de les prevenir, par M. A.-A.-M. Boisse.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. J. Gonot.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Gustave Bischof.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Th. Lemielle.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Motte.--Rapports adressés à M. le ministre des travaux publics, par la commission instituée à Liége pour l'essai des lampes de mines.) |
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| Shelfmark | Cam.1.d.10 |
| Additional NLS resources: | |
| Attribution and copyright: |
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| Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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| Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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