J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion

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d'eau, on n'a qu'à la diviser par la pesanteur spécifique de
l'eau = 770, la pesanteur spécifique de l'air étant prise pour
unité.
On aura alors :
h I 267
770 l 267-
C'est cette force qui produit le courant d'air dans les puils
et les galeries , ainsi que dans le conduit du fourneau d'aérage.
Quant à la force nécessaire au mouvement dans ce dernier,
nous la calculerons à part.
Ce conduit ayant une section transversale plus petite que les
puits et les galeries , l'air passera par lui avec une vitesse plus
grande que par ces derniers. D'après des règles pratiques il
faut que cette vitesse ne dépasse pas 18 pieds par seconde,
pour qu'on ne perde pas trop de l'effet. Ainsi pour que , d'après
les suppositions ci-dessus, l'air dans les puits et les galeries se
meuve avec une vitesse de 3 pieds par seconde , il faut que le
fourneau d'aérage ait une section transversale qui ne vaille pas
moins de § de celle des puits et des galeries.
En ayant égard à la valeur de trouvée ci-dessus, et
prenant J. de la longueur du conduit , pour la pression de la co-
lonne d'eau capable d'imprimer à l'air, dans le fourneau d'aé-
rage , une vitesse de 18 pieds par seconde, on trouvera
« A 18 &/=3=
car les vitesses sont entre elles comme les racines carrées des
hauteurs de pression.
On tire de cette équation :
1 1 l
- == 36.
924000 25666