J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion

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avec une flamme assez blanche, bleuâtre à la partie inférieure,
semblable à celle de l'alcool mêlé à de l'huile de térébenthine.
Si la flamme passe sur des corps froids , elle dépose de la suie.
M. Heusser, à Obernkirchen, m'a raconté que, dans les mines
de ce territoire, il se montre, lors de violentes explosions, une
fumée noire qui noircit également les outils des mineurs. Je
fais remarquer que ce sont ces mines où j'ai recueilli le gaz C 7
qui contient 16 p. c. de gaz oléflant.
D'un autre côté , M. Hess a analysé tout récemment le célè-
bre gaz inflammable aux environs de Baku , près de la mer
Caspienne; d'après celte analyse il ne serait composé que d'hy-
drogène protocarboné.
CHAPITRE III.
COMBI'STIISIMTÉ ET NATURE DÉTONANTE DES GAZ !\M, AMMABI.ES
DES MISES.
Il est connu que la combustion d'un gaz inflammable peut
avoir lieu de deux manières : premièrement, avec une détona-
tion plus ou moins violente, deuxièmement, sans détonation.
L'un ou l'autre cas a lieu selon les proportions du gaz inflam-
mable et de l'oxygène. On sait que, pour chaque gaz inflam-
mable, il y a pour l'oxygène un minimum et un maximum qui
forment les extrêmes entre lesquels la combustion a lieu avec
détonation. Si la quantité de l'oxygène se trouve au-dessous du
minimum ou dépasse le maximum, il n'y a ou pas de combus-
tion ou tout au plus une combustion qui n'est que faible. Ainsi
un mélange de gaz inflammable et d'oxygène est détonant, si
ce dernier n'est ni au-dessous du minimum , ni au-dessus du
maximum.
Pour les travaux d'exploitation des mines de houille , il est
important de connaître seulement dans quels rapports les gaz
inflammables des mines et l'air atmosphérique doivent se trouver ,