J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion

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Pondeur de 130 mètres comme je l'ai dit ci-dessus , activait le
tirage.
Ces travaux n'étaient que provisoires, et la taille Cil n'a-
vait pas plus de 10 mètres de hauteur ; cependant la petite
quantité de gaz hydrogène carboné qui s'en dégageait, et qui
était délayée et emportée par le courant d'air, l'abandonnait
lorsqu'elle était arrivée à un niveau supérieur au front de la
taille , de manière que les montées ML et ON et la galerie Ll\
étaient inabordables, et que le gaz s'enflammait dans les lam
pes de sûreté , aussitôt que l'on tentait d'y pénétrer, bien que
le courant d'air montant, et le courant d'air descendant fus-
sent assez rapides aux points M et O, et que le mélange n'y fût
pas explosif.
Ainsi, le gaz hydrogène carboné non-seulement ne se mêlait
pas intimement et uniformément à l'air par lequel il était en-
traîné ; mais il s'en séparait aussitôt que sa légèreté spécifique
pouvait exercer son influence, et il se laissait traverser par le
courant plutôt que de le suivre.
Pour parer à ce grave inconvénient , j'ai été obligé de per-
cer la galerie à travers bancs FD et dans le plan de la couche
la galerie montante BCD ', pour amener directement au coin
partiment de sortie E l'air qui avait circulé aux tailles . et don
ner au courant, depuis le fond du puits d'extraction, une
direction continuellement ascensionnelle. Du moment où celte
direction a été prise par les galeries AHCMLN BCDFE (voir
le plan fiçj. 2 , pi. 1 , et la coupe verticale de ces galeries et de
la couche, fhj. 3 , pi. 1) , l'on n'a plus trouvé de trace de gaz
inflammable dans les travaux.
On lit dans le Traité de Chimie de M. Dumas, tom. I, p. 468 :
h Les mineurs avaient remarqué aussi que les galeries en
:. cul-de-sac, dans lesquelles on n avait pas pénétré depuis lonij-
> temps, étaient plus sujettes à renfermer un mélange détonant
i> que celles dans lesquelles ou travaillait d'une manière acth <■•
i Pour purifier l'atmosphère, ils y mettaient le feu. Un ouvrier,
« couvert d< mé d'un masque ,' etc. »