J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
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Nous avons fait voir (pag. -47 et, suiv.) que l'hydrogène pro-
tocarboné s'échappait de la houille et des roches encaissantes ,
avec d'autant plus de facilité que la pression du courant d'air
est moindre. Comme conséquence de ce fait , nous avons dit
que l'influence du grisou dans les mines doit être plus consi-
dérahle quand le baromètre baisse. I! est évident, d'après cela,
que le meilleur système d'aérage doit être celui qui, donnant de
l'air plus comprimé, permet d'ailleurs de maintenir les varia-
tions de pression dans les limites les plus resserrées ; celui
surtout qui permet d'augmenter la pression de l'air, en même
temps que la vitesse du courant. Or, l'aérage par refoule-
ment satisfait seul à ces conditions, comme il est facile de le
prouver.
Considérons en effet une section quelconque de la voie d'aé-
rage , et représentons par P la pression qu'éprouverait, dans
l'état d'équilibre, la tranche d'air située dans cette section. Pour
détruire l'équilibre et faire mouvoir cette tranche, il faudra
ou augmenter la pression P sur une de ses faces, ou la dimi-
nuer sur la face opposée. Représentons par p la petite force
qu'il faut ajouter à P ou en retrancher, pour obtenir le mouve-
ment ; dans le premier cas , c'est-à-dire quand le mouvement
aura lieu par impulsion, la tranche d'air à laquelle s'applique
notre hypothèse sera soumise à une pression P' ==P -4- p > P ;
dans le second cas, cette pression sera réduite h P" = P — p <^ P,
et le mouvement aura lieu par attraction. Il est évident d'ail-
leurs que la vitesse du courant d'air dépend de la différence en-
tre les deux termes des inégalités qui expriment les conditions
du mouvement; et, comme ces deux termes ont une quantité
commune qui est P, la vitesse dépend uniquement de la va-
leur dep : elle est d'autant plus grande que p est lui-même plus
grand , et réciproquement.
Si nous considérons P comme constant, et que nous suppo-
sions que l'on augmente la vitesse du courant, en augmentant
p, il est évident que, dans ce cas, P' = P -4- p augmentera, et
qu'au contraire P" = P — p diminuera.
Nous avons fait voir (pag. -47 et, suiv.) que l'hydrogène pro-
tocarboné s'échappait de la houille et des roches encaissantes ,
avec d'autant plus de facilité que la pression du courant d'air
est moindre. Comme conséquence de ce fait , nous avons dit
que l'influence du grisou dans les mines doit être plus consi-
dérahle quand le baromètre baisse. I! est évident, d'après cela,
que le meilleur système d'aérage doit être celui qui, donnant de
l'air plus comprimé, permet d'ailleurs de maintenir les varia-
tions de pression dans les limites les plus resserrées ; celui
surtout qui permet d'augmenter la pression de l'air, en même
temps que la vitesse du courant. Or, l'aérage par refoule-
ment satisfait seul à ces conditions, comme il est facile de le
prouver.
Considérons en effet une section quelconque de la voie d'aé-
rage , et représentons par P la pression qu'éprouverait, dans
l'état d'équilibre, la tranche d'air située dans cette section. Pour
détruire l'équilibre et faire mouvoir cette tranche, il faudra
ou augmenter la pression P sur une de ses faces, ou la dimi-
nuer sur la face opposée. Représentons par p la petite force
qu'il faut ajouter à P ou en retrancher, pour obtenir le mouve-
ment ; dans le premier cas , c'est-à-dire quand le mouvement
aura lieu par impulsion, la tranche d'air à laquelle s'applique
notre hypothèse sera soumise à une pression P' ==P -4- p > P ;
dans le second cas, cette pression sera réduite h P" = P — p <^ P,
et le mouvement aura lieu par attraction. Il est évident d'ail-
leurs que la vitesse du courant d'air dépend de la différence en-
tre les deux termes des inégalités qui expriment les conditions
du mouvement; et, comme ces deux termes ont une quantité
commune qui est P, la vitesse dépend uniquement de la va-
leur dep : elle est d'autant plus grande que p est lui-même plus
grand , et réciproquement.
Si nous considérons P comme constant, et que nous suppo-
sions que l'on augmente la vitesse du courant, en augmentant
p, il est évident que, dans ce cas, P' = P -4- p augmentera, et
qu'au contraire P" = P — p diminuera.
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/78847030 |
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Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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