Skip to main content

‹‹‹ prev (100)

(102) next ›››

(101)
POEMES 8T
La primevère, l'herbe de la Saint-Jean
Et la tête des pâquerettes;
L'orchis tacheté, délicat,
Ï90 Fourchu, élancé, mince,
Qui croît en touffes
Dans les marais :
Voilà l'espèce de nourriture
Qui augmentait leur force,
195 Qui les remontait
En temps de besoin :
Qui leur mettait au dos
Sur leurs corps maigres, les arrondissant,
Une couche de graisse
200 Qui ne leur était pas fardeau.
C'était une aimable compagnie,
Quand à l'approche du soir,
Us s'assemblaient
Au crépuscule :
205 Peu importait la longueur de la nuit
Aucun mal ne leur arriverait.
Un abri sous un monticule
Etait leur demeure :
Les lairières des cerfs
210 Où ils étaient toujours,
Sur la plaine étendue et hospitalière,
Sur la lande spacieuse, élevée.
Comme leur aspect était beau,
Quand leur robe était toute luisante,
215 Ce ne sont pas les endroits arides qu'ils
Mais Beinn-Dòbhrain. [choisiraient
e.g., ' Tràth ghluaiseadh an Fliéinn uile mach ' ; quand tous les
Fingaliens sortiraient on marche;
nòine : cf. lat. ' nona hora.' c. 3 p. m.
205. ' glòmuinn ' : angl. ' gloaming.'
207. ' bun ' : la base (de la colline).
214. La peau de la biche est plus belle que celle du mâle. On s'en
servait pour faire des tuniques et des fourrures aux femmes.
215. ' aire/ détresse, besoin ; ici le mot vent dire place stérile.

Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated. Creative Commons Attribution 4.0 International Licence