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(312) Page 224
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244 ESSAI
Pauvinius de ludis clrcenfibus 3 liv. i , ch. 8 y , croit que les Romains
s'en fervaient dans les triomphes. Sa longueur n'était que d'un palme. Il
y avait aufli une efpece de cor-de-chaffe , que nous avons fait deifiner
d'après l'antique.
Nous n'avons pu trouver à quoi pouvait fervir la traverfe.
Cornet double.
On trouve cet infiniment dans les Mémoires de Brefle.
Cornet d* Alexandre.
Le Père Kirker nous apprend qu'ayant ttouvé dans la Bibliothèque
du Vatican un manuferit intitulé : Sécréta Arijlotelis ad Alexandrum ;
il y vit la figure 8c la defeription de cet inftrument , avec ce titre :
Cornu Alexandre M.
Le diamètre de ce Cornet était de cinq coudées. 11 n'eft pas dit de
quelle façon on s'en fervait ; mais le Père Kirker croit qu'il était foutenu
par trois pieux, de manière que celui qui en jouait , le tournait à fa-
volonté.
Flûte.
Les anciens en avaient de plufieurs fortes : de courbes , de longues J
de petites , de moyennes , de fimples , de doubles , de gauches , de
droites, d'égales, d'inégales, de tous les bois; de toute matière.
La Flûte courbe de Phrygie était la même chofe que le tityrian de
la grande Grèce , que le pheution des Egyptiens, & que le monaule.
Les Flûtes courbes étaient les plus ancienes.
La gyngrine lugubre , ou la phéniciene , était longue d'une palme.
Les Flûtes moyennes étaient, la Pythique <Sc les Flûtes de chœur, félon
Ariftide.
Anacréon appelair tendre la Flûte hermiage j la lyfia.de , la cytharijlrie ;
la Flûte préceutoriene 3 virginale, milrine 3 &c.
Les joueurs de Flûtes , dans les Comédies Romaines , jouaient toujours
de deux Flûtes à la fois j l'une s'appelait droite t Se l'autre gauche. La
première
Pauvinius de ludis clrcenfibus 3 liv. i , ch. 8 y , croit que les Romains
s'en fervaient dans les triomphes. Sa longueur n'était que d'un palme. Il
y avait aufli une efpece de cor-de-chaffe , que nous avons fait deifiner
d'après l'antique.
Nous n'avons pu trouver à quoi pouvait fervir la traverfe.
Cornet double.
On trouve cet infiniment dans les Mémoires de Brefle.
Cornet d* Alexandre.
Le Père Kirker nous apprend qu'ayant ttouvé dans la Bibliothèque
du Vatican un manuferit intitulé : Sécréta Arijlotelis ad Alexandrum ;
il y vit la figure 8c la defeription de cet inftrument , avec ce titre :
Cornu Alexandre M.
Le diamètre de ce Cornet était de cinq coudées. 11 n'eft pas dit de
quelle façon on s'en fervait ; mais le Père Kirker croit qu'il était foutenu
par trois pieux, de manière que celui qui en jouait , le tournait à fa-
volonté.
Flûte.
Les anciens en avaient de plufieurs fortes : de courbes , de longues J
de petites , de moyennes , de fimples , de doubles , de gauches , de
droites, d'égales, d'inégales, de tous les bois; de toute matière.
La Flûte courbe de Phrygie était la même chofe que le tityrian de
la grande Grèce , que le pheution des Egyptiens, & que le monaule.
Les Flûtes courbes étaient les plus ancienes.
La gyngrine lugubre , ou la phéniciene , était longue d'une palme.
Les Flûtes moyennes étaient, la Pythique <Sc les Flûtes de chœur, félon
Ariftide.
Anacréon appelair tendre la Flûte hermiage j la lyfia.de , la cytharijlrie ;
la Flûte préceutoriene 3 virginale, milrine 3 &c.
Les joueurs de Flûtes , dans les Comédies Romaines , jouaient toujours
de deux Flûtes à la fois j l'une s'appelait droite t Se l'autre gauche. La
première
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/94658936 |
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Shelfmark | Ing.103 |
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Description | By Jean B. de La Borde and Pierre J. Roussier. With engravings. |
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Shelfmark | Ing.103-106 |
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Description | Scottish and English songs, military music and keyboard music of the 18th and 19th centuries. These items are from the collection of Alexander Wood Inglis of Glencorse (1854 to 1929). Also includes a few manuscripts, some treatises and other books on the subject. |
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Description | The Glen Collection and the Inglis Collection represent mainly 18th and 19th century Scottish music, including Scottish songs. The collections of Berlioz and Verdi collected by bibliographer Cecil Hopkinson contain contemporary and later editions of the works of the two composers Berlioz and Verdi. |
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