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LETTERS TO MARY OF LORRAINE
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hier la plus belle chose qui feut oncques veue que de notre
armee en bataille sans bagage et aucune suytte inutile.
Madame, je prye Dieu, en cest endroict, vous donner en
parfaicte sante tres longue et tres heureuse vye. Du camp
de Solesmes ce xvijme jour de septembre 1553.
votre tres humble et tres obeissant serviteur
Cleutin.
Endorsed, Monsieur d’Oisel xvijme septembre 1553.
cxv
From M. d’UrfS to the Queen Dowager
1553. Vol. iv. 10.
He writes, not to tell the Queen the news of France, which he knows
she receives more certainly from others, but to beg her to command him
in whatever is her pleasure. The Queen of Scots has not been very
well, but has now recovered. Written from Saint Germain-en-Laye
on the 17th September 1553.
A LA ROYNE DOUAIRIERE d’eSCOSSE.
Madame, ayant trouve ee porteur si a propos, je n’ay
voullu faillir vous faire la presente, non pour vous escripre
des nouvelles de deca, scaichant bien qu’il ne s’en va sans
vous en porter de bonne part et de plus sures que je ne
vous en pourrois dire, mais pour vous souvenir et supplier,
comme tres humble et obeissant que je vous ay tousiours
este et seray toute ma vie, de me commander en ce que
vous congnoistrez que je vous pourray faire humble et
agreable service, en quoy, Madame, vous serez obeye
autant que de nul autre serviteur que vous ayez en ce
monde. Quant a la Royne vostre fille, elle s’est trouvee
ung peu mal ces jours passez, mais de present elle se porte
bien, Dieu mercy, qui est tout le mieulx a mon gre que
je vous scaiche dire. Suppliant Nostre Seigneur, Madame,
apres vous avoir presente mes tres humbles recommanda-
tions a vostre bonne grace, vous donner en tres bonne

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