Series 3 > Foreign correspondence with Marie de Lorraine, Queen of Scotland, from the originals in the Balcarres papers > Volume 7

LETTERS TO MARY OF LORRAINE
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son aysne a la fille du due de Ferare; je vous en ay par
cy davant escrit pleus au long, mes que ayons la resollu-
tion que je croy sera par le premyer je ne fauldre vous en
mender le tout. Mon filz, le Marquis, est ausy avec son
frere le cardinal, tous deus, comme je croy, sont de sete
heure a Romme :1 leur retour sellon leur conste doit estre
a Nouel. Je trouvare a la court mes anffans d’Aubmalle
et de Troye avec la petit Royne. Nostre petit filz est ycy
avec moy, fesant grant chere et est tant honneste et jolly
que regret n’en aves la veue et plesir comme moy. M. de
la Brosse 2 l’a layse puis troys jours ; Pusguillon tient son
bien tant quy reviendra ; je le tiens bien heureux d’estre
en s’y bonne mains. II s’en va tout homme sens estre
des pleus grans, mes d’aultant bonne grace qu’il est
posible.
Je pence aryver demayn a la court; je fait sete lestre
de prouvysion affin sy vostre homme n’est party il les
puyst porte. Apres vous avoir asure tout se quy vous
touche a sante, je prie Dieu vous voulloir et la petite
Royne touiours bien garder et ayder en tous vos affaires,
vous donnent ausy tres bonne sante et bien longue vye.
Set se xxe octobre a Bray sur Some, de
vostre bien humble mere
Anthoinette de Bourbon.
Endorsed, Madame de Guise.
VIII
From Frangois d,OrUans, Duke of Longueville, to his mother
1548. Vol. ii. 58.
He asks his mother to excuse him for not having informed her sooner
of the good health of the Queen, his sister. She will soon meet
the King at Saint Germain. He prays his mother to send him her
1 . . . sont de sete heure a Romme. There is a letter from the Cardinal de
Guise, written at Moulins on the 18th October, announcing the arrival of Anne
d’Est at Grenoble, which makes it seem as though the Duchess were mistaken
(quoted De BouilI£, vol. i. p. 200).
2 M, de lu Brosse, See preceding letter,