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1645]
MONTEREUL TO MAZARIN
showing further proofs of his real aifection by labouring heartily to secure
for them that rest which they must seem to want at present. I did not
wish to insist further on the subject, because this accident1 obliges the
Scots to show more deference to the will of the English, to whom they
look for all their help, and who, as I am told by Lord Balmerino, do not
wish to come to an agreement.
I make no mention to your Eminence of the complaints that M. de
Sabran has informed me he proposes to send to Court concerning me, nor
of the quarrel he has fixed upon me here, so out of place. Believing that
he will not dare to importune you with matters so unworthy of your
attention, I shall merely take the liberty of stating that I have an entire
confidence in you, which I have always accompanied with much deference
and respect, and that the king’s service will sustain no delay on that
account.]
IV
MONTEREUL au CARDINAL MAZARIN
Londres, Septembre 1645.
Je ne me suis point donne I’honneur d’ecrire a V. E. par les
deux precedents ordinaires, parceque j’avais plustot des doutes
et des esperances, que quelque chose de positif et de reel a lui
mander touchant raccommodement des affaires de ce pays;
maintenant je luy dirais, qu’apres avoir remontre 1’interet
qu’avaient les Ecossais et les Anglais Presbyteriens de faire la
paix, comme une chose qui leur etait, non seulement utile et
glorieuse, mais encore absolument necessaire, s’ils consideraient
les intentions et le pouvoir des Independants qui sont leur
communs ennemis; j’ai enfin tire parole de M. le Comte de
Hollande et de Mme la Comtesse de Devonshire, qui sont les
plus confidents des Ecossais et des Anglais, et des Presbyteriens,
et par qui s’entretient la correspondence qu’ont les uns avec les
antres; que les Ecossais, avec la participation des Anglais de
leur parti feront presenter a la reine et a V. E. les propositions
de paix,,aussi honorables que le roi de la G. B. les pourra
desirer, en sorte qu’il vous plaise les faire agreer a la reine de
la G. B., et par son entremise au roy son mari, apres quoy ils
desirent qu’elles soient proposees par le roi de la G. B. et les
Ecossais au Parlement d’Angleterre, ne doutant point que les
propositions portees en cette maniere et appuyees par la France,
1 The Scottish army in England was obliged to raise the siege of Hereford
and return to Scotland, because of the victory of Montrose at Kilsyth.

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