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JOURNAL OF JOHN LAUDER
Their follows that of a coffin that none care for, then,
Voulant aller an ciel, si je suis empeschee,
Les ieuz des assistans en larmes couleront;
Si pleurent sans regret ie ne suis pas faschee
Car quand j’iray au ciel leur larmes cesseront.
(Its rick.)1
Le vivant de moy vive sa nurriture amasse
Je recoy les vivans haut et has se suivans
Lorsque ie suis tue sur les vivans je passe,
Et ie porte les vifs par dessus les vivans.
(A oak wt its fruit feiding swine, then cut and made
a ship cairyes men over fisches.)
Bienque ie sois petit i’ay une soeur geante
Qui me rends de grands coups qu’encore je lui rends;
Nous faisons ceste guerre entre nous bien seante.
Car c’est pour la beaute de nos propre parens.
(The hammer and smiths studie.)
Je n’ay sang, os, ny chair, nerfe, muscles ni artere,
Bien que i’en sois produit et n’en tien rien du toute
Propre a bien et a mal je fais effect contraire.
Sans voix parlant apres qu’on ne a trunche la bout.
(A pen.)
Non male, non femelle, ains tout oeill en substance
Sans cesser il produit des enfans differens.
De la mort des ses fils ses fills2 ont naissance
Et d’icelles mourant d’autres fills sont naisant.
(The Sun wt the day and night.)
Selon mon naturel ie m’escoule legere.
Mais par fois mon voisin m’estraint de ses liens.
Adonque on me void la mere de ma mere
Et puis fille de ma fille en apres ie deviens.
(Ice reduced to water.)
Ma sceur est comme moy de grande bouche fournis.
Elle I’a centre bas et moy deuer les cieux
1 Reek, smoke.
f For filler

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