Series 1 > Papal negotiations with Mary Queen of Scots during her reign in Scotland, 1561-1567
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APPENDIX I
439
nous voient si bien, la royne d’Angleterre et moy, qu'elle veuille
que son ampasadeur vous serue comme 1’inploires [«c]. [14] Le
sieur de Fois un jour parlant k moy, car il venoit privement une
fois le jour sans aduertir, m’en dona des ataques & que la paix
ne seroit jamays si sertaine entre deus si prosches qu’elle et moy,
comme entre le roy et moy, car outre 1’ansiene alliance, il ne
pouuoit auoir profit de me faire la guerre, et me dit plainement
que je ne deuois oblier la France pour I’Angletere mes ensiens
anemies, & dit au Croc que si je le faisois, je m’en repentiroys. Je
lui asure bien qu’ansi ne fairois je, mays que je auroys son amitie
la plus seure que je pouois, voiant le roy et elle en paix, et que elle
m’en rechershoit par tant de bons ofices, qu’ele faisoit vers moy,
et que la royne mesme me 1’auoit conseille, me disant qu’elle
nauoit moien de rien faire pour moy k seste heure; mays que se
ne seroit pas pour rien nuire a selle que je tenois pourtant de
raisons meilleure, & mesme, que tous mes parents, qui il estoient,
m’en solisitoit trop, qui estoit seuls du conseil desquels je resois
le plus ; et de vray, je ne m’osblisge en rien. Vous voire par se
qui est entre nous qu’il vient plus de bonne volonte que d’autre
chose. [15] Quant a se que i estoit commense, vous aures le double
de se qu’elle m’an a ecrit, & de ma responce. Je ne faires rien pour
la rompre si on ne se vouloit prandre a se qui me tousche, & si
sella estoit je maitroys poine, sellon se que m’an manderes, de
m’en plaindre, & montrer que je ne suis si mauese nature que de
soufrir faire tort a la maison dont je suis; que je ne me misse en
deuoir de declarer combien il me seroit grief, pour le mongns si
seuls que saues, ne se guardent, il ne tiendra qu’a vous, si je puis,
qu’il ne perdent une de leur plus belles plumes; car si ils se sont
seruis d’Angletere en secret et pour mauuesse cause, ils ne
sauroient que reprandre, si vous rescues 1’ofre de vous fauoriser
publiquement aueques rayson en la faueur de seuls qui le doiuent
comme moy, vous en useres comme bon vous samblera, et faires
usere a se porteur que je m’asure faira fidelemant vos commande-
ments. [16] Il vous contera bien au long toutes les choses de se
pais, car se ne m’est plus rien quant je oui parler de se qui vous
tousche, pour le moigns quelque dificulte qu’il i est pour la religion,
ils se conferment au reste a ce que je veuls, et sur tout mon frere
le prieur et Ledinton se montrent affectiones et a tout ce qui vous
tousche; saschant combien vous m’estes chers ils ne faillent de
m’aduertir de tout se qu’il entandent, qui vous peult seruir &
mesmes m’ont conseille de vous faire seste despesche; vous
1’anvoires, mes que 1’aies ueue, a Monsieur le Cardinal, car je
haste ce porteur pour s’il peut vous acompaignir a la court et vous
servir s’il peult, de ma part. Si je pouvois mieuls je ne 1’espargne-
roys. Ledinthon vous ecrit de mes affaires. Je vous [prie] lui
montrer 1’avoir agreable par vos lettres, car il me sert fort bien, et
vous suplie me mander de vos nouuelles, car j’en suis en grande
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nous voient si bien, la royne d’Angleterre et moy, qu'elle veuille
que son ampasadeur vous serue comme 1’inploires [«c]. [14] Le
sieur de Fois un jour parlant k moy, car il venoit privement une
fois le jour sans aduertir, m’en dona des ataques & que la paix
ne seroit jamays si sertaine entre deus si prosches qu’elle et moy,
comme entre le roy et moy, car outre 1’ansiene alliance, il ne
pouuoit auoir profit de me faire la guerre, et me dit plainement
que je ne deuois oblier la France pour I’Angletere mes ensiens
anemies, & dit au Croc que si je le faisois, je m’en repentiroys. Je
lui asure bien qu’ansi ne fairois je, mays que je auroys son amitie
la plus seure que je pouois, voiant le roy et elle en paix, et que elle
m’en rechershoit par tant de bons ofices, qu’ele faisoit vers moy,
et que la royne mesme me 1’auoit conseille, me disant qu’elle
nauoit moien de rien faire pour moy k seste heure; mays que se
ne seroit pas pour rien nuire a selle que je tenois pourtant de
raisons meilleure, & mesme, que tous mes parents, qui il estoient,
m’en solisitoit trop, qui estoit seuls du conseil desquels je resois
le plus ; et de vray, je ne m’osblisge en rien. Vous voire par se
qui est entre nous qu’il vient plus de bonne volonte que d’autre
chose. [15] Quant a se que i estoit commense, vous aures le double
de se qu’elle m’an a ecrit, & de ma responce. Je ne faires rien pour
la rompre si on ne se vouloit prandre a se qui me tousche, & si
sella estoit je maitroys poine, sellon se que m’an manderes, de
m’en plaindre, & montrer que je ne suis si mauese nature que de
soufrir faire tort a la maison dont je suis; que je ne me misse en
deuoir de declarer combien il me seroit grief, pour le mongns si
seuls que saues, ne se guardent, il ne tiendra qu’a vous, si je puis,
qu’il ne perdent une de leur plus belles plumes; car si ils se sont
seruis d’Angletere en secret et pour mauuesse cause, ils ne
sauroient que reprandre, si vous rescues 1’ofre de vous fauoriser
publiquement aueques rayson en la faueur de seuls qui le doiuent
comme moy, vous en useres comme bon vous samblera, et faires
usere a se porteur que je m’asure faira fidelemant vos commande-
ments. [16] Il vous contera bien au long toutes les choses de se
pais, car se ne m’est plus rien quant je oui parler de se qui vous
tousche, pour le moigns quelque dificulte qu’il i est pour la religion,
ils se conferment au reste a ce que je veuls, et sur tout mon frere
le prieur et Ledinton se montrent affectiones et a tout ce qui vous
tousche; saschant combien vous m’estes chers ils ne faillent de
m’aduertir de tout se qu’il entandent, qui vous peult seruir &
mesmes m’ont conseille de vous faire seste despesche; vous
1’anvoires, mes que 1’aies ueue, a Monsieur le Cardinal, car je
haste ce porteur pour s’il peut vous acompaignir a la court et vous
servir s’il peult, de ma part. Si je pouvois mieuls je ne 1’espargne-
roys. Ledinthon vous ecrit de mes affaires. Je vous [prie] lui
montrer 1’avoir agreable par vos lettres, car il me sert fort bien, et
vous suplie me mander de vos nouuelles, car j’en suis en grande
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Description | Over 180 volumes, published by the Scottish History Society, containing original sources on Scotland's history and people. With a wide range of subjects, the books collectively cover all periods from the 12th to 20th centuries, and reflect changing trends in Scottish history. Sources are accompanied by scholarly interpretation, references and bibliographies. Volumes are usually published annually, and more digitised volumes will be added as they become available. |
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