Economic and financial section > Report of the Commissioner of the League of Nations in Bulgaria > 48th report

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b) Banque agricole et cooperative.
La situation de la Banque a subi de notables changements au cours des mois de juillet a
octobre, dont quelques-uns sont enumeres ci-dessous :
ACTIF
ier janvier 1938
Caisse et Banque nationale 1.493,2
Obligations de la Caisse d’amor-
tissement :
a) revues directement 1.800,5
b) re9ues des cooperatives 501,8
Autres obligations 279,3
Frets et avances :
Frets a des particuliers . . . 1.188,1
Emprunts aux cooperatives . 2.646,1
Emprunts aux etablissements 1.345,7
Frets en recouvrement force . 217,7
Marchandises
Divers . . .
PASSIF
5.397.7
351.3
302,0
Capital et fonds 1.148,7
Emprunts a long terme
Depots de 1’Etat et des etablisse-
ments publics 4.654,0
Depots prives 3.806,0
475.0
30 juin 1938
(Millions de leva)
2.023,4
1.800,5
544.3
498,9
1.027,7
2.549.1
I-I59.4
212,0
8.460,0
.4.873,8
3.865,0
4.948,3
443,8
292,4
1.150,7
474,8
8.738,8
30 septembre 1938
852,1
1.012,8
2.724,8
1.708,2
215,7
4.616,9
3.814,3
1.800,5
550,0
592,5
5.661,7
479.8
288.8
1.150,6
474,8
8.431,2
La diminution considerable des disponibilites de caisse (1.171 milions de leva) est sensi-
blement egale a I’accroissement de la circulation monetaire (1.042 millions) ; elle est due aux
operations suivantes :
Millions de leva
Achat d’obligations d’Etat 93,4
Nouveaux prets aux cooperatives 275,8
Emprunts nouveaux consentis aux etablissements publics . . . 548,8
Retrait de depots par les etablissements publics 256,9
1.174,9
Les nouvelles avances a 1’Etat et aux collectivites publiques et les retraits de fonds
effectues par eux representent les trois quarts des operations ci-dessus.
c) Banques privees.
Les rapports et les bilans a fin 1937 des banques privees ont ete publies ; il parait inte-
ressant a cette occasion de voir comment elles ont evolue apres la derniere crise hnanciere.
Depuis la fin de 1931, le nombre des banques est passe de 131 a 87, dont 16 sont en liquidation.
Cette reduction importante a ete accomplie grace, en partie, a la creation d’une importante
banque, a moitie d’Etat, le Credit bulgare qui, a lui seul, a absorbe vingt banques privees.
Les bilans de 1937 font apparaitre, pour la premiere fois depuis 1931, un leger excedent
du montant global des profits sur les pertes. L’appendice IV donne le bilan global resume des
banques privees au debut de la crise, au point culminant de la crise et a la fin de 1937. En six
annees, le capital des banques a ete amorti de 505 millions de leva et, au cours des trois
premieres annees de la crise, le montant des depots est tombe de 3.872 millions a 2.639 millions,
soit pres d’un tiers ; depuis lors, le total des depots n’a augmente que de 250 millions et est
reste, en definitive, d’un milliard inferieur a celui du debut de la crise. Etant donne que le
montant des depots dans le pays au cours de la meme periode s’est accru, il faut en deduire
que le milliard perdu par les banques privees a pris le chemin des caisses d’epargne publiques,
banques d’Etat et cooperatives ; c’est la Banque agricole et cooperative qui a profite le plus de
cette redistribution des depots en enregistrant un accroissement du montant de ses depots
de 4.864 millions de leva a fiji 1931 a 8.460 millions a fi,n 1937 (la Banque agricole et cooperative
avait absorbe en 1934 une autre banque d’Etat, la Banque cooperative, avec environ 1 milliard
de depots). Ajoutons que, parmi les banques privees, on compte aussi le Credit bulgare dont
il a ete parle plus haut, dont la majorite des actions appartient a 1’Etat et dont les depots
s’elevent a environ 800 millions.
La situation des banques privees est done plus faible qu’au debut de la crise : le reescompte
est a la fin de 1937 plus 61eve de 460 millions de leva qu’en 1934 et les disponibilites de caisse
plus reduites ; la liquidity est moins grande et leur activity depend, plus que par le passe, de
1’importance des facilites accord£es par la Banque nationale.