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Stirling peerage

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STYLING HIMSELF EAUL OF STIRLING. I5
' quelques milles de Londres — n'a point d'enfans, niais il a des freres
' dont I'alne est son heritier presomptif — Du 1" fils il ne reste que des
' descendants de ses filles. Le 2'' n'a point laiss6 d'enfans. Mon pere
' estoit le 4"" fils — il epousa en premieres noces une heritiere de la raaison
' de Gartmore en Ecosse. Ma mere, de la famille de Maxwell, estoit sa
' seconde ferame — Mais quoyqu'il ait eu des filles par la premiere, il
' n' eiit jamais d' autre fils que moy. Pour aohever cette geneaiogie de
' famille, il faut Madame que ie vous dise que ma femme est une cadette
' de celle d' Hamilton maison ducale en Ecosse — et qu'elle m'a donne un
' fils, nomme John apres mon pere et moy, et deux filles. J' ay si pea
' d'idee a present que les titres et les biens de Stirlinnj puissent gclioir a
' mes enfans que j' ay encourage le goust de mon fils pour le rainistere
' de nostre Bglise d' Ecosse, et il s' y prepare en Hollande a 1' Universite
' de Leyde.
' Je conserveray 1' interessante notte de Monsieur Mallet avec soin —
' La charte estoit enregistree a une epoque en Ecosse aussi bien qu' en
' Acadie; mais pendant la guerre civile et sous 1' usurpation de Cromwell
' des caisses contenants une partie des archives de ce royaume furent
' perdues en mcr pendant un orage ; et selon 1' ancieiine tradition de
' nostre famille, le registre sur lequel cette charte avoit este inscrite fut
' au nombre de ceux que estoient perdus.
' Voyla Madame tout ce que ie puis dire en response a tos questions,
' car c' est impossible dans ce pays d' Irlande d' obtenir d' autres renseig-
* nements a 1' egard de la charte enregistree. Je croy que ma grandmere
' avoit donne la charte originale (qu' elle apporta d' Ecosse en venant
' s' establir en Irlande) a son gendre le Lord Montgomerie pour qu' il la
' gardat avec soin dans Chateau Comber oil il demeuroit. Je m' infor-
' meray de ce que cette famille en a pii faire, et si ie fais quelque decou-
' verte j' auray 1' honneur de vous en prevenir.
' Je n' oublieray jamais Madame vos bontez pour moy, ni les charmes
' de la societe que ie trouvay tousjours chez vous. Tant que je vivray,
' ie vous seray attache avec le plus respectueux devoUement.'
And you did, then and there, wickedly and feloniously forge and adhibit,
or cause and procure to be forged and adhibited thereto, the words
' John Alexander,' meaning the same to pass for, and be received as,
the genuine subscription of some person to the Prosecutor unknown, or
of a fictitious person, whom you represented to be your ancestor, and
the grandson of the said William first Earl of Stirling ; which letter to
which the said subscription was so adhibited, being translated into
English, is of the following or similar tenor, import, and effect : —
' Antrim, 25tk August, 1 707.
' I cannot express to you, Madam, how sensible I am of the honour
' of your remembrance. My sincere thanks are also due to Monsieur
' de Cambray, since he, by facilitating the journey of my friend Mr
' Hovendcn, was the means of my being so quickly put in possession of
' your letter, and the copy which you have been good enough to forward
' to me, of the note respecting my grandfather's charter. The questions
' which you put to me, I shall endeavour to answer to the best of my
' ability. I am not as you imagine heir to the family titles. The pre-
' sent head of our family is Henry, Fifth Earl of Stirling, descended
' from the third son of my grandfather. He resides within a few miles
' of London ; has no children ; but he has brothers, of whom the eldest

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