Stirling peerage

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que je vous ai. Je suis fache cependant que les devoirs d'une
place que j'occupe aujourd'hui ne me permettent pas de me
faire connailre dans cette affaire du Lord de Stirling. Vous
qui en savez beaucoup ne serez point surprise qu'un homme
en place n'ose pas y intervenir ouvertement.
J'ai deja dit que je vous ai des obligations. Oui, Mademoi-
selle, j'en ai et j'ai eu I'avantage plus d'une fois de vous con-
suiter ; meme a uue epoque lorsque j'etais menace d'une
grande disgrace ce fut vous qui me sauvates par un eclaircisse-
ment utile donne a propos. Vous n'avez pas oblige un ingrat.
Je rends en toute occasion justice a vos talens, et je vous serai
toute ma vie devoue et reconnaissant.
Vous pensez bien que je n'ai achete cette vieille carte du
Canada que pour les autographes qui sont fort curieux.
L'apostille en marge de la Note de Mallet (dans le coin a
droit) est dit-on de Louis XV. Les autographes de Fenelon
et de Flechier ne sont pas moins precieux, et le marchand qui
me vendit la carte in 1819 m'assura qu'elle avail appartenue
a Louis XVL ce que parait assez probable d'apres ce que je
viens de dire de l'apostille de son ayeul. Le marchand
demeurait en 1819 sur le quai Voltaire, mais depuis tant
d'annees il s'est fait bien des changemens et son nom m'a
echappe.
Agreez, Mademoiselle, I'hommage des sentimens distingues
que je vous ai voues et que vous meritez si bien.
RL
Versailles, le 1 Juillet 1837.
Je charge des personnes de confiance de ce paquet. Eiles
iront vous consulter : Ne soyez done pas etonnee de le trouver
sur quelque table ou chaise dans votre cabinet.