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6 t L i: M L > r s
h dans héros, uuiu uuc piouoncicilion intelligible : C'hoant, envie;
c'hoari , jouer; sée'hed, toif, etc. Le plus grand défaut des
commençants c'est de faire de trop grands efforts pour rendre
un son qui n'est pas plus dur que le son de l'A aspiré français,
et de rester trop longtemps sur la syllabe dont le cli fait partie.
L'L se prononce en breton comme en français; ainsi l'on pro-
noncera l dans mérvel, etc., comme / dans éternel, etc.
(Juand il est mouillé, il c-t souligné /, et se prononce comme 1'/
mouillé en français : ïrompii, guimbarde; fuzuj, fusil, etc. (1)
L'/i en breton , comme en français, peut être ou n'être pas
nasal : quand il est nasal, il se prononce comme ii dans nonon en
suivi d'une consonne, ou bien comme l'/i dans inviter : GdÂû-
liail , avec lui; ailken, douleur morale (le premier n dans anhen
est nasal et l'autre ne l'est pas), etc. (2) h'n n'étant pas nasal se
prononce comme l'n dans amen : Pinvidik, riche; édcn, un
grain de blé, etc.
L's est dur en breton : au connnencement d'un mot il se pio-
(l) H y a encore une autre manière de mouiller IV, c'est de le doubler et de le
faire précéder ou suivre d'un /, s'il n'est déjà ni pn cédé ni suivi d'aucun i :s'il
est déjà précédé ou suivi de quel(|ue /, il suffit de laisser cet /, et 1'/ deviendVu
mouille en étant doublé) : Trompitl au lieu de irompil, héli a skuill, au lieu
de héTi a skui , etc. Cette manière de mouiller 1'/ n'est certes pas la meilleure;
mais (pie faire, ((uand on éeril pour des lecteurs (jui ne connaissent pas les
signes orthographiiiues {
(î) Vil est toujours nasal au présent de lindicalif de la première personne
du singulier, au futur présent et au subjonctif présent de celle même personne
pour le diaUcte de Treguier : Kanarî, gweliîî, ra véiîT, etc.
L'« est nasal pour tous les dialectes dans les pronoms /B, en, hm}, éhan ou
l'z/utn, anéJian ou anézIniTi , et dans héj, sujet : Gan-in, gan-éH; évit-baîî, tal»
anehaîî, ro ann dra-zé d'ébalî; bel! a ra"ib zé, etc. (\'n n'est pas nasal dans btn,
régime : Hén ober a riîî, bén gwi led am euz, etc.)
L'« est encore nasal dans l'exclamation ac'haa (ac'ban! taped col, dans les
advei-bes aman, brémciTi , nan ou nanik (ed war bo nan ou éd war bo nanik,
allez douccunent).
L'« est nasal dans èman , il ou elle est, et dans emaTiint , ils ou elles sont.
Enfin , \'it que les Trecorois ajoutent quelquefois à la fin du superlatif et à la
lin des infinitifs termines en a, est toujours nasal : Jr brasan, pour ar brasa;
ha<lan , pour/iflc/a, etc.
Dans les dictionnaires de Le Gonidec. Vu nasal et.! toujours surmonté d'un
trait ». Suivi de d ou t Vu est forcement nasal: Morul, etc.

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