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DES INSGRlFnONS ET BELLES LETTRES. xvii
mier aperçu et pour ranger les langues dans de grandes
catégories.
Mais pour résoudre les questions proposées par l'Aca-
démie, et surtout la dernière: «déterminer la nature et
l'étendue des emprunts que ces idiomes ont faits, soit au
latin, soit à d'autres langues, » il faut d'autres recherches.
Il faut d'abord , comme je l'ai exposé précédemment ,
déterminer ce que ces langues ont de commun, si tant
est qu'il y ait communauté entre elles; sans quoi il est
impossible de juger les emprunts autrement que par des
données historiques. Nous avons vu combien elles sont .
par leur nature , vagues et insuffisantes.
Quoique l'étude des langues elle-même présente des
moyens plus certains, nous en avons signalé les difficul-
tés; et on ne saurait les surmonter sans une comparaison
des plus étendues et des plus approfondies. Il me suffit
d'un exemple tiré du cas le plus simple et le plus facile,
un mot composé qui se trouve dans les deux langues.
iS'est-il pas indispensable, d'après ce qui précède, de s'as-
surer si les deux racines se trouvent ou ne se trouvent
pas dans les deux idiomes? Ainsi, dans la circonstance
même où le principe est d'une application à peu près cer-
taine , on voit ce qu'il présente de difficultés dans cette
application, seulement par l'étendue de la recherche. Je
ne parle pas de celle qui consiste à déterminer quelles
sont les racines, ce qui n'est pas souvent chose aisée.
D'ailleurs, dans toute science il y a au moins deux choses
essentielles , quand il s'agit d'établir un rapport : T e/i
constater la nature; 2" en donner la mesure. Or, quant au
premier point, relativement au sujet qui nous occupe,

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