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(28)
XIV MEMOIRE ADRESSE A L'ACADEMIE
sons se sont présentées à mon esprit; j'ai fini par choisir
celle qui me parait la plus simple et la plus propre à rem-
plir les conditions que je m'étais proposées. Pour la sai-
sir, il suffit de jeter un coup d'oeil sur cette partie de mon
travail; on verra que j'ai rangé les langues celtiques pro-
prement dites, suivant leur rapport d'affinité. Le gallois
et le breton se suivent immédiatement; le gaël , irlandais
et écossais, vient ensuite. Ces langues forment ainsi deux
tribus : la première pourrait être appelée lanrjiies bretonnes,
puisqu'elle renferme le breton anglais et le breton fran-
çais; la seconde pourrait s'appeler lamines qaëles, renfer-
mant firlandais et l'écossais.
J'ai suivi Tordre alphabétique, sous le rapport de la
lettre qui commence les mots de ces langues celtiques.
Je ne fai pas suivi striclement pour les autres lettres , à
cause des mutations de voyelles et de consonnes qui ca-
ractérisent ces langues.
J'ai d'ailleurs classé les mots celtiques par familles ayant
une racine commune. Les principales idées exprimées par
ces familles sont indiquées par le titre en français. Ces
idées sont rangées par ordre de filiation, non en ligne
droite, mais par embranchements, comme toute classi-
fication naturelle, quand il y a une assez grande variété
de sens ; il en résulte , entre autres , cet avantage , qu'on
verra ainsi, sans qu'aucune explication soil nécessaire,
des exemples nombreux du génie de ces langues. Si les
idées ne s'y associent pas toujours, comme nous avons
coutume de le faire, qu'on ne rejette pas pour cela cette
classification. La connexion est toujours naturelle et pres-
que toujours évidente. Ce n'est pas la partie la moins

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