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Les codes de civilisation mentale, dont j’at
parle plus haut, devroient seivir de r£gle dans
ces etablisseniens, et y etre enseignes et expli-
ques aveo une attention pariicuH&re. On devroic
s’occuper & decouvrir des moyens} et, si je puis
m’exprimer ainsi, de ces artiUces innocens , qui
donnent le plus de force aux instructions , et en
faire usage de maniere k rendre cette tdche aussi
aisee qu'il seroit possible aux eleves. II faudroit
que le gouvernement cooperdt a en appuyer
1’execution , et fournlt en partie aux d^penses;
quoique Ton suppose que les parens riches
paieroient g&iereusement 1’^ducation de leurs
enfans, il ne faudroit pas s’attendre qu’ils sup-
portassent en entier la depense des gutres : ce
seroit une mauvaise politique que d’en rencbe
le fardeau trop pesant a quelque rang que ce
soit. On devxoit , dans tons les depaitemens,
choisir ceux, ou au moins un certain nombre
de eeux , d’entre les enfans de parens pauvres,
dont les talens et I’application meriteroient cet
encouragement, ^t les placer, aux depens du
gouvernement, dans les ^coles ou dans les col-*
leges , selon que le bien public sembleroit 1*
demander. II seroit a propos que les.membres
des assemblees de district et de departement
eussent 1'inspection des ^coles dont j’ai parle , et
veillassent & ce que Ton y ex^cutit les loix faites
aceteffet, et qu’on en rempllt les vues; a ces