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pas si difficile qu’on se rimagine, de porfer
1’agriculture a un degre dont on n’a pas d’idee,
et de la pousser a un point, quej’appellerai la
perfection pratique de 1’agriculture , et que la
peine ne seroit rien en comparaison des avan-
tages infinis qu’elle produiroit. Or, ce que je
dis de I’Angleterre peut indubitablement s’ap-
pliquer a la France. La premiere poss^de dans
ce genre une foule de connoissances, mais
eparses , lesquelles , si elles etoient bien reu-
nies, bien digerees, et ensuite repandues par
tout, seroient une acquisition importante pour
I’agriculture de ma patrie , et ne le seroit pas
moins pour la v^tre. II est certain qu’il seroit
possible d’enrichir cette science d’une foule de
decouvertes interessantes pour la prosperite des
nations : je crois pouvoir 1’assurer, d’apres celled
que j’ai faites moi-meme : j’ose m4me me flatter
que j'en pourrois tracer le moyens.
Je ne fais mention que des inter6ts et des
objets principaux de I’agriculture, qui, consideres
soit comme ressources nationales, soit comme
formant 1’interet particulier du fermier, sont
des objets d’un grand intfir&t- national , qu’on
peut facilement realiser, quand les verites de
1’agriculture sont connues , et lorsque le genie
simple et nalurel , appuye sur un jugement
solide, sail les mettre en pratique, et en
tirer tousles ayantages qu’elle presente ^I’homme.
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