Skip to main content

‹‹‹ prev (347)

(349) next ›››

(348)
3ii LES VOYAGES DE CYRUS.
In ft delajfant Us ftavent mouvoir les flu's grandes maA
chines far les flus fetits refjorts. Us regardent la T/eJ
comme un jeu, mass un jets femblahle aux jeux Olym;\
piques, oh lesdanfes ehjouhsfe melentavec les travauXl
fcniblts.
J'admire, dit Arafpe, la folitejfe des Grecs, & toi
ies les qualites qu'ils ont four la fociete; mats je
fcmrois efiimer ni leurs talens, m leurs fciences. .
Chaldeens C? les Egyftiens les furpajjent infiniment dan [
todies les connoijjfances folides.
Je fills, repliqua Cyrus, d'un fentiment bien difft |
rent au votre : ll eft vrai qu'on trouve chez. les Chat r
deens, cr chez. les Egyftiens de grandes idees, & de
decouvertes utiles-, mats leur fcience eft fouvent flein
d’obfcurite: Jls ne ffavent pas comme les Grecs pad ’/
venir aux verites inconnues far l’enchainement des vi,
voir pins de genie original; c’efi la pourtant la veriiar
bit fcience qui afprend a I’homme I’eltndue&les bornefc-
de fo» efprit ceft far-la que je prefere les Grets au»\
metres feufles, cr non d caufe de leur folitejfe.
la vraye folitejfe eft profre aux ames dllicaHs dr
toutes les nations, ct* n’eft point attachee d aucttn peu$
pie en particnlier. La civilite extirienre neft que /i
forme etablie dans les dijferens fays four txprifner ceitv
~ "tre la chlute des Grtcs d celH)
folitejfe de I'ame. Je friftre l .
Je tons Us autres peufles, farcequ’elle eft plus Jin;pie'if
er moins tmbaraffante; tile rejette toutes les formalitL
Juperfines; elh neft trccnpee qua rendfe la feetete libret
cr