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ZEP
Celte lettre paraît avoir été nouvel-
lement introduite à la fin des mots
dans le dialecte de Léon. Voir ce qui
est dit à ce sujet aux mots ADJECTIF,
MUABLE. Une des preuves qui pour-
raient peut-être être données à cet
égard, se trouve dans la formation des
plurielsde certains substantifs comme
Reuz, Deiz, Mallos, lesquels au pluriel
l'ont Reusiou, Deisiou, Mallosiou, etc.
Il en est de même des adjectifs termi-
nés aujourd'hui par cette lettre, com-
me koz, bras, etc; ils ont gardé leurs
anciens dérivés kosocli, brasoc'h,kQsa,
brasa. Les mots de l'espèce de Evez,
nadoz, et leurs composes Ecesaat, na-
dosiad, semblent encore prouver que
le 5 à la fin des mots est de nouvelle
introduction. On est donc portéà pen-
ser qu'autrefois on écrivait deis, mal-
los, kon, bras, eves, nados, rouanes,
etc. Les anciens auteurs, d'ordinaire,
écrivaient ainsi. Ce doit être vers le
xvr siècle, dit M. de la 'Villemarqué,
que ces changements se sont produits.
Toutefois, dans le Calholicon. on trouve
parfois cette lettre à la fin des mots :
bloaz, bloas, broz. Il en est de même
au milieu des mots. Parfois on trouve :
sizun, bazaitlat, etc; d'autrefois casai,
lesenn, etc. Dans santez Nonn on ren-
contre les mômes particularités, tan-
tôt le z, tantôt la lettre s douce entre
deux voyelles. = Cette lettre z était
encore employée autrefois dans des
mots où elle a été remplacée par la
lettre e. Ainsi : asrouant, cazr, beau;
cazrhat, embellir; cazrell, belette;
lazr, voleur ; dazrou, larmes. = Voyez
ce qui est dit à la lettre S et aussi en
tète du Dictionnaire dans l'article re-
latif à la prononciation. Dans les
écrits les plus anciens, on trouve fré-
quemment la lettre s employée soit au
milieu, soit à la fin des mots.
ZÈLE, s. m. Exactitude aux de-
voirs, ardeur; voy. ces mots. = Ter-
me de dévotion. Un grand — pour la
gloire de Dieu, eur rjarañlez vraz evit
gloar Doue. Un saint — pour le pro-
chain, eur garafitez sañlel evit silvidi-
cjez ar re ail. Tant était grend son zèle
pour le salut de leurs âmes, ker braz
e oa ar c'hoant en doa da zavetei ho
eue. Cet homme est animé d'un — ar-
dent pour la vertu, ann den-ze n'en
deuz ken c'hoarii nemet dontda veza far
ha mad a hep hent. Avoir lu — pour
le culte divin, kaout feiz ha karaniez
evit servick Doue.
ItLt, adj. Qui a du zèle; voy. ce
mot.
ZÉPHIR, s. m. Vent doux et agréa-
ble; aezenn, ezenn, aezennik, f. Trég.
ZEP
Celte lettre paraît avoir été nouvel-
lement introduite à la fin des mots
dans le dialecte de Léon. Voir ce qui
est dit à ce sujet aux mots ADJECTIF,
MUABLE. Une des preuves qui pour-
raient peut-être être données à cet
égard, se trouve dans la formation des
plurielsde certains substantifs comme
Reuz, Deiz, Mallos, lesquels au pluriel
l'ont Reusiou, Deisiou, Mallosiou, etc.
Il en est de même des adjectifs termi-
nés aujourd'hui par cette lettre, com-
me koz, bras, etc; ils ont gardé leurs
anciens dérivés kosocli, brasoc'h,kQsa,
brasa. Les mots de l'espèce de Evez,
nadoz, et leurs composes Ecesaat, na-
dosiad, semblent encore prouver que
le 5 à la fin des mots est de nouvelle
introduction. On est donc portéà pen-
ser qu'autrefois on écrivait deis, mal-
los, kon, bras, eves, nados, rouanes,
etc. Les anciens auteurs, d'ordinaire,
écrivaient ainsi. Ce doit être vers le
xvr siècle, dit M. de la 'Villemarqué,
que ces changements se sont produits.
Toutefois, dans le Calholicon. on trouve
parfois cette lettre à la fin des mots :
bloaz, bloas, broz. Il en est de même
au milieu des mots. Parfois on trouve :
sizun, bazaitlat, etc; d'autrefois casai,
lesenn, etc. Dans santez Nonn on ren-
contre les mômes particularités, tan-
tôt le z, tantôt la lettre s douce entre
deux voyelles. = Cette lettre z était
encore employée autrefois dans des
mots où elle a été remplacée par la
lettre e. Ainsi : asrouant, cazr, beau;
cazrhat, embellir; cazrell, belette;
lazr, voleur ; dazrou, larmes. = Voyez
ce qui est dit à la lettre S et aussi en
tète du Dictionnaire dans l'article re-
latif à la prononciation. Dans les
écrits les plus anciens, on trouve fré-
quemment la lettre s employée soit au
milieu, soit à la fin des mots.
ZÈLE, s. m. Exactitude aux de-
voirs, ardeur; voy. ces mots. = Ter-
me de dévotion. Un grand — pour la
gloire de Dieu, eur rjarañlez vraz evit
gloar Doue. Un saint — pour le pro-
chain, eur garafitez sañlel evit silvidi-
cjez ar re ail. Tant était grend son zèle
pour le salut de leurs âmes, ker braz
e oa ar c'hoant en doa da zavetei ho
eue. Cet homme est animé d'un — ar-
dent pour la vertu, ann den-ze n'en
deuz ken c'hoarii nemet dontda veza far
ha mad a hep hent. Avoir lu — pour
le culte divin, kaout feiz ha karaniez
evit servick Doue.
ItLt, adj. Qui a du zèle; voy. ce
mot.
ZÉPHIR, s. m. Vent doux et agréa-
ble; aezenn, ezenn, aezennik, f. Trég.
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Early Gaelic Book Collections > Blair Collection > Nouveau dictionnaire pratique français & breton du dialecte de Léon > (980) |
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/80915422 |
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Description | A selection of books from a collection of more than 500 titles, mostly on religious and literary topics. Also includes some material dealing with other Celtic languages and societies. Collection created towards the end of the 19th century by Lady Evelyn Stewart Murray. |
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Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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