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SUR LES LANGUES CELTIQUES. 91
PAU
l Tioimh.
3. Tre. < Throimh.
{ r„..
On voit, en jetant les yeux sur ce tableau, i°la parité des
deux langues; 2° un trait caractéristique delà langue gaële et
le résultat qu'il amène.
D'abord, que ces mots à une syllabe, terminés par une con-
sonne, peuvent se présenter sous deux formes principales:
L'une, la forme primitive dans toute son intégrité;
L'autre, la forme dérivée sans la consonne finale.
La malheureuse conséquence de cette disposition est que
les mots qui dans leur forme primitive sont très-distincts se
confondent souvent dans leur forme dérivée. De façon que
le même son se trouve exprimer des idées très-différentes et
diamétralement opposées. Et ce qui ajoute à cette confusion,
c'est le renversement que la voyelle et la consonne sont sus-
ceptibles d'éprouver, sans parler de la mutation régulière des
lettres.
Ce tableau donne des exemples de tous ces caractères.
Un autre caractère qui paraît ici , c'est l'abondance des ra-
cines synonymes, et qui distingue les langues gaëles , non-seu-
lement parmi les langues celtes, mais aussi parmi toutes celles
auxquelles nous aurons occasion de les comparer.
DES RAPPORTS DE CES PREPOSITIONS EN GAËL AVEC LES CORRESPON-
DANTES DANS LES LANGUES BRETONNES (c'EST-À-DIRE LE GALLOIS
ET LE breton).
t î Gallois, os [ost-0. Voy. Granim. gall. ].
i Breton , euz.
,. , ' 0. Gallois, 0.
Gaei., 1. < '
A. Breton , o.
De. Gallois, de i préf. en compos.).
Dt. Breton , r//.

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