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DES INSCHIPTIONS ET BELLES-LETTRES. v
ridicule; de façon (jiù//i/fV/H/7o- celtiques et fables absurdes
étaient à peu près synonymes. De ià un sentiment op-
posé à celui qui animait ces érudits. Un préjuge aussi dé-
raisonnable , aussi aveugle, est allé, au moins en Angle-
tene, jusqu'à la fureur.
Il est temps de faire intervenii" la raison dans celte
(|uestion.
L'Académie en fournit f occasion et les moyens. En ap-
pelant l'attention sur les idiomes vulgairement connus
sous le nom de celtiques, parlés dans la France et dans
la Grande-Bretagne, elle donne la latitude, ou impose
l'obligation de traiter des langues basque, gaëles (irlan-
daise et écossaise) , galloise et bretonne.
Toutes ces langues, à ftîxception de la première, ont
constamment été appelées celtiques.
La première, le basque, a été désignée de même par
occasion.
Ainsi , elles entrent toutes dans la désignation d'i-
diomes vukjairement connus sous le nom de celtiques. Mais
dans le cours de ce travail , j'emploie souvent fexpression
de celtiques proprement dites, pour désigner celles qui sui-
vent la première que j'ai nommée; et quand je veux les
embrasser toutes, je dis langues celtiques en cjènéral.
J'ai donc pris les paroles de l'Académie dans leur plus
grande extension. Lorsqu'elle veut qu'on caractérise les
idiomes par un travail lexicographique et grammatical, elle
exige nécessairement qu'on compare ces langues entre
elles, pour faire connaitre en quoi elles se ressemblent,
en quoi elles difterent.
(i'esl ce dont je me suis occupé.

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